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Mode de vie

La sagesse

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  La connaissance parle,  mais la sagesse écoute

La sagesse est un concept utilisé pour qualifier le comportement d'un individu, souvent conforme à une éthique, qui allie la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité  le discernement  et la justice s'appuyant sur un savoir raisonné.

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Dans le domaine de la philosophie, la sagesse représente un idéal de vie vers lequel tendent les philosophes, « amoureux de la sagesse », qui « pensent leur vie et vivent leur pensée », à travers le questionnement et la pratique de vertus.

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la sagesse théorique de la sagesse pratique : la vraie sagesse serait la conjonction des deux.

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Le calme et la modération apparaissent fréquemment comme composantes de la sagesse dans les définitions académiques. L’usage retient parfois ces seules qualités lorsqu’il qualifie une personne de sage, comme pour un enfant lorsqu’il est obéissant et tranquille.

Philosophie

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La philosophie s’est comprise très tôt comme une manière de vivre et non pas uniquement comme une réflexion théorique. Dit autrement : être philosophe, c’est aussi vivre et agir d’une certaine façon et non pas seulement se confronter à des questions abstraites. L’étymologie du terme « philosophie » indique bien que le philosophe est celui qui tend vers la sagesse, qui cherche à vivre comme il faut et plus particulièrement qui recherche le bonheur. La philosophie entendue comme mode de vie met l'accent sur la mise en application dans sa propre vie des résultats de la réflexion philosophique.

Capteurs de Rêve

Dans la culture amérindienne, les capteurs de rêves sont accrochés du côté où le soleil se lève, afin que la lumière du jour puisse détruire les mauvais rêves qui se sont installés dans les perles et les fils de la toile.

 

Dans leur culture, les humains font tous partie du Grand Esprit, créateur de la nature et des hommes. Celui-ci nous suggère des rêves afin que nous puissions mieux nous comprendre. Le rêve est le véhicule qui permet l'échange entre l'Homme et le Grand Esprit. Toujours selon cette culture, le rêve est l'expression des besoins de l'âme. Il est aussi primordial de satisfaire les besoins de l'âme que ceux du corps. Le rêve permet de se libérer. Il assure l'équilibre. Si on écoutait la démarche que les rêves nous proposent, on comprendrait beaucoup mieux les besoins de l'âme.

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Méditation

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La méditation est de comprendre la nature de son mental plutôt que de batailler avec lui. Comprenez bien que la méditation n'a rien à voir avec la vie de moine ou ascétique qui cherche à se couper du monde comme c'est trop souvent perçu. Ce n'est pas non plus une croyance ou une religion. Vous n'avez pas besoin de changer votre vie pour vous ouvrir à la méditation. La méditation est une qualité en vous qui est simplement un détachement ou dit autrement une vigilance intérieure et une pleine conscience dans le moment présent.

Mais au sens ultime, la méditation n'est pas une technique, elle est une compréhension, une prise de conscience de ce que nous sommes réellement. Cette compréhension finale est souvent encore bien lointaine pour nous et c'est pourquoi les techniques de méditations sont nécessaires, jusqu´à ce que l´état de méditation soit devenu, non pas simplement une expérience ponctuelle mais une part intrinsèque de nous-même, tout comme la respiration par exemple.

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C'est en nous et uniquement en nous, que nous pouvons trouver la relaxation profonde, le calme et le véritable amour. Ces qualités ne peuvent pas venir de l'argent, de la reconnaissance sociale ou du partenaire amoureux.

Au fond, nous le savons tous, mais nous l'oublions si souvent !

 

La plupart du temps nous sommes emportés ou dominés par nos pensées ou nos sentiments. Il s´ensuit que nous avons tendance à croire que nous sommes ces pensées, ces émotions. La méditation est cet état d´Être, simplement être, une pure expérience sans interférence du corps ou du mental. C´est un état naturel dont nous avons oublié l'accès.

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Méditer veut dire "devenir un témoin", pour simplement observer les pensées, les émotions et les sensations physiques qui sont en nous. C'est un processus pour ne plus s'identifier avec la personnalité extérieure, avec l'ego.

La méditation nous aide simplement à ne plus être esclave de ce monde de pensées et d'émotions, mais d'en devenir un observateur, un témoin silencieux qui acquiert la faculté naturelle de savoir ce qui correspond vraiment à sa propre nature.

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Une fois que nous sommes libérés, spacieux et silencieux, la vie devient plus harmonieuse ! Si vous vous sentez bien, ouvert aux autres, sensible, plus détendu et silencieux, c'est que vous êtes sur la bonne voie !

Nature

L’être humain n’est pas différent de la Nature. Il en fait partie. L'existence même des êtres humains sur la terre dépend de la Nature. En fait, nous ne protégeons pas la Nature — c’est la Nature qui nous protège. Les arbres et les plantes, par exemple, sont indispensables à la purification de l'énergie vitale. Chacun sait qu’il est impossible à l’homme de vivre dans le désert car il n’y a pas d’arbres pour y purifier l’énergie vitale. Si la purification de l'atmosphère ne peut se faire, la santé se détériore.

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Alors s’ensuivent la maladie, la diminution de la durée moyenne de vie, l’affaiblissement voire la perte de la vue. Notre existence est liée à la Nature. Un changement, même minime, dans la Nature se répercute dans notre vie sur cette planète. Nos pensées et nos actions ont également un effet sur la Nature. Si l'équilibre de la Nature est rompu, l'harmonie de la vie humaine sera elle aussi brisée, et réciproquement.

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 Tout, dans le cosmos, a un rythme : le vent, la pluie, les vagues, le flot de notre respiration et le battement de notre cœur, tout a un rythme. De même notre vie possède son propre rythme. Ce sont nos pensées et nos actions qui créent le rythme et la mélodie de notre vie. Quand l’harmonie de nos pensées est rompue, cela se reflète dans nos actions et entraîne une rupture dans le rythme même de la vie. C’est ce que nous observons aujourd’hui autour de nous.

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 Aujourd’hui, l’air est de plus en plus pollué, l’eau aussi, les rivières tarissent et on détruit les forêts. De nouvelles maladies se répandent. Si cela continue, un grand désastre risque de se produire affectant l’ensemble de la Nature et de l’humanité.

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La nature est notre mère nourricière. Notre mère physique nous permet de nous asseoir sur ses genoux pendant quelques années mais la nature supporte patiemment notre poids durant notre vie toute entière. Mère Nature nous chante des berceuses, nous nourrit et nous caresse. De même qu’un enfant a des obligations envers sa mère, nous devrions tous avoir le sentiment d’une dette, d’une responsabilité envers Mère Nature. Si nous oublions cette responsabilité, c’est comme si nous nous oubliions nous-mêmes. Si nous oublions la nature, nous cesserons d’exister ; agir ainsi, c’est emprunter le chemin qui mène à la mort.

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Quand l’humanité et la Nature avancent ensemble, main dans la main et en harmonie, la vie est plénitude. C’est quand la mélodie et le rythme se complètent que la musique est belle et agréable aux oreilles. Ainsi, quand les humains vivent en accord avec les lois de la Nature, la vie est une symphonie.

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Imaginons que les êtres humains disparaissent de la surface de la Terre. La planète redeviendrait luxuriante de végétation. L’eau et l’air retrouveraient leur pureté. Toute la Nature exulterait. Inversement, imaginez qu’il n’y ait plus de vie sur Terre en-dehors des êtres humains, alors les êtres humains eux-mêmes ne pourraient pas survivre. Et le chant qui s’élève de la Nature sont en parfaite harmonie. Seul l’être humain crée des notes discordantes.

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La source de paix et d’harmonie est l’amour et la compassion. La tendre fleur en bouton de notre cœur s’épanouira grâce à l’amour. Le merveilleux parfum de l’amour se répandra ensuite tout autour.

Athéisme

Un athée est une personne qui partage les vues de l'athéisme, c'est-à-dire l'absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit, ou comme une attitude sociale ou politique, ou une doctrine niant l’existence de quelque dieu ou divinité que ce soit.

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Les progrès de la science, notamment à partir de la révolution copernicienne, puis à l'époque des Lumières, permettent d'expliquer le monde de manière de plus en plus satisfaisante sans recours à aucun dieu de type biblique,

Alors que jusqu'au XVIIe siècle en Europe, la science était censée se conformer à la vision aristotélicienne validée par le christianisme qui affirmait l'existence d'un monde sublunaire imparfait, fait de changement, de génération et de corruption, et d'un monde céleste parfait, immobile ou doué d'un mouvement circulaire éternel et parfait, la physique de Galilée affirmait au contraire l'existence de taches solaires, symboles d'imperfection, et surtout, que le monde céleste obéissait aux mêmes lois que le monde sublunaire.

 

Kepler affirma que la trajectoire des astres était elliptique et non circulaire, ce qui contredisait la vision que Copernic lui-même avait de la perfection céleste divine. Un demi-siècle plus tard les lois de Newton confirmèrent que l'univers entier obéissait aux mêmes lois, ruinant la division entre un monde céleste divin et un monde humain. Un siècle plus tard, Darwin démontra la fausseté du récit biblique littéral sur la création des espèces.

 

Ces révolutions scientifiques démontraient ainsi le caractère inexact du récit biblique, pris au sens littéral. Pour autant ces scientifiques ne se disaient pas nécessairement athée. En effet, ils remettaient certes en question la littéralité des textes mais pas forcément le christianisme lui-même, et à plus forte raison l'existence d'un Dieu. Copernic se défendait de remettre en cause la perfection divine en mettant la Terre en mouvement. Newton croyait en l'existence d'un Dieu auteur de l'univers, et pensait même que Dieu devait intervenir pour maintenir la stabilité du système solaire. Darwin, quant à lui, s'avoua agnostique. Il est vrai que l'affirmation explicite de l'athéisme n'était guère possible avant le XVIIIe/XIXe siècle

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L'athéisme au XXe siècle progresse dans de nombreuses sociétés. La pensée athée est reconnue dans une large variété de philosophies, telles que l'existentialisme, l'objectivisme, l'humanisme laïque, le nihilismele positivisme logiquele féminisme, et le mouvement scientifique et rationaliste au sens large. Cette nouvelle vision a ouvert la voie à la philosophie analytique, au structuralisme, et au naturalisme.

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Le spiritualisme et l'athéisme ne sont pas forcément opposés. En effet, les systèmes athées peuvent ne mettre en cause que le caractère transcendant du spirituel, et le conserver sous d'autres formes immanentes. L'athéisme n'empêche pas la croyance en d'autres formes de pensée abstraite ou d'émotions mystiques. Ainsi, des religions, tel le bouddhisme, dont les dogmes ne font pas intervenir la notion de divinité, peuvent, dans une certaine mesure, être considérées comme athées. Le philosophe français André Comte-Sponville a écrit un essai intitulé L'Esprit de l'Athéisme, introduction à une spiritualité sans Dieu, dans lequel il décrit les possibilités pour un athée de vivre une spiritualité sans notion de divinité.

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