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LA VIE AU QUÉBEC

LA CABANE À SUCRE

L'HISTOIRE

La petite histoire des produits de l’érable remonte bien

avant l’arrivée au Québec des colons français. Ce sont les

Amérindiens qui on découvert la sève qui sortait de ces

fameux érables. Les Amérindiens utilisaient leur tomahawk

pour faire un entaille en V dans les érables à l’approche du

printemps. En se servant d’un copeau de bois placé dans

leur entaille, ils récupéraient la sève des érables pour

ensuite la concentrer en sirop.

 

Deux méthodes étaient utilisées à l’époque des autochtones

pour concentrer la sève. Pour avoir un sirop plus

transparent la méthode consistait à congeler la sève et on

enlevait la glace qui se formait sur le sirop en répétant

cette étape pendant quelques nuits. La deuxième méthode consistait à plonger des pierres très chaudes directement dans la sève et celle-ci s’épaississait par évaporation. On obtenait dans ce cas-ci un sirop de couleur plus sombre.

 

Les érables se retrouvent principalement au Québec et en Amérique du Nord et on en compte sur plus de 144 000 hectares. Le Québec fournit les 2/3 de la production mondiale de sirop d’érable. Le tiers restant provient du nord de l’Ontario et des États-Unis plus précisément de l’État de New York et du Vermont. 

 

 Il faut  30 à 40 litres de sève pour faire 1 seul litre de sirop. Un érable peut donner 60 à 160 litres de sève par saison tout dépendant des conditions climatiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cabanes à sucre d’aujourd’hui sont apparues au début du 19e siècle. et sont demeurées une activité artisanale et une tradition populaire (le Temps des sucres de mars à avril) typique du Québe ccontemporain. On y sert aujourd’hui des repas typiques composés de crêpes, de fèves au lard, de soupe aux pois, des oeufs, du jambon, des oreilles de crisse, des bonbons à l’érable, du beurre d’érable, de la tire sur la neige et sans  oublier,  le sirop d’Érable.

De nombreuses familles possèdent une cabane à sucre,            bien que cela tende à se raréfier. Ces cabanes sont                        appelées « familiales » et sont le plus souvent rudimentaires.

                                                                                       

À l'opposé, si la cabane à sucre est commerciale, elle sera        beaucoup plus grande, élaborée et confortable, car conçue        pour recevoir des visiteurs et pour déguster le sucre et, de      plus en plus, pour servir un ou des mets traditionnels de la      ruralité québécoise ancestrale. Un repas traditionnel servi        dans ces cabanes peut se composer par exemple d'une              omelette, de jambon, de pommes de terre, de fèves au lard,  d'oreilles de crisse, le tout arrosé de sirop d'érable. Un mets traditionnel est la tarte au sucre ou tarte au sirop d'érable.        

LA CABANE À SUCRE

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