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HISTOIRE DE HÉROS

JOSEPH-ARMAND BOMBARDIER

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CONTEXTE FAMILIAL ET JEUNESSE

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Joseph-Armand Bombardier, né le 16 avril 1907 à Valcourt, est l'aîné d'une famille de huit enfants. Sa mère, Anna Gravel, et son père, Alfred Bombardier, vécurent de l'agriculture puis furent propriétaires d'un magasin général.

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Joseph-Armand montre durant son adolescence un penchant créatif ainsi que des connaissances techniques. Il fait son entrée au séminaire Charles-Borromée de Sherbrooke, en septembre 1921, à l’âge de 14 ans. Son père l’encourage à devenir prêtre mais le jeune homme persiste à modifier et à créer de nouveaux projets, notamment un mini-canon fonctionnel ainsi qu'un premier engin à ski motorisé à l’âge de 15 ans. Lors d’un de ses retours du séminaire, son père finit par reconnaître ses capacités de mécanicien et l’envoie, en 1924, apprendre le métier au garage Gosselin de Stukely-Sud. Il part ensuite à Montréal où il travaille comme mécanicien et poursuit le soir des cours de mécanique et d'électricité à la compagnie Ford. En 1926, à l’âge de 19 ans, il ouvre son premier garage à Valcourt grâce à un prêt consenti par son père. Il réinvestira les petits profits qu'il tire de l'exploitation de son garage dans le développement de ses inventions.

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Autoneige Bombardier B-12 de série R Dans les années 1930, les routes du Québec n’étaient pas déneigées, ce qui isolait ainsi les communautés rurales. Les déplacements étaient lents et difficiles, surtout lors de tempêtes. Ce problème pousse alors des inventeurs, comme Joseph-Adalbert Landry de Mont-Joli, à réaliser des prototypes de véhicules pouvant rouler sur la neige. Landry présente son prototype, qui est une Ford équipée de patins et d’une chenille souple, au salon de l’automobile de Montréal en 1924.

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Au cours des années 1929 à 1934, aidé de ses frères, Bombardier laisse aller son imagination, essaie diverses formules, procède par essais et erreurs, tâtonne. Son but est de construire un petit véhicule léger pour une ou deux personnes6.

En 1934, Joseph-Armand Bombardier décide de s’investir dans un nouveau prototype après le décès de son fils Yvon, car il n’avait pas pu l’amener à l’hôpital dû aux routes bloquées par la neige. Moment charnière, car, dorénavant, il aura comme objectif de mettre au point non pas un véhicule léger mais une autoneige d'une grande robustesse qui pourra parfaitement remplacer les autos durant la saison froide. Ses premiers modèles sont faits sur mesure, puis deviennent des variations d’un produit, pour ensuite devenir des produits standardisés. Ses premiers véhicules sont destinés à de riches clients et aux professionnels, comme les médecins auxquels l’invention sera précieuse pour visiter leurs clients. Par la suite, il crée des modèles plus abordables.

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Le 21 décembre 1936, deux ans après la mort de son fils, il enregistre son premier brevet et commence la production de son nouveau véhicule. Ensuite, il crée son premier engin, le B7 (B pour Bombardier et 7 pour sept passagers) doté du barbotin-chenille. Cette technologie est un engrenage recouvert de caoutchouc et de chenilles sur les roues arrière. Puis, c’est ce système de traction partiellement en caoutchouc qui rend tous les véhicules de Bombardier beaucoup plus efficaces sur la neige que tous les autres véhicules à chenilles de métal inventés à l’époque. Le B7 eut un franc succès. Huit trouvèrent preneurs en 1936, douze en 1937, cinquante en 1939, et on prévoyait des ventes accrues en 1940. En 1939, l’usine de Valcourt ne suffit plus à répondre à la demande. Bombardier décide de construire une nouvelle usine, avec une capacité de production de 200 véhicules par année. Celle-ci sera inaugurée le 29 janvier 1941 sous le nom de « L’Auto-Neige Bombardier Limitée ».

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En cherchant à perfectionner le B7, il remarque l’accumulation de neige dans les roues. Donc, en 1940, il commercialise une nouvelle version du B7 avec des roues pleines. Ensuite, en 1941, Bombardier met au point l’autoneige B12, qui pouvait transporter jusqu’à douze passagers. Ce modèle a un profil plus allongé, lui donnant une allure plus aérodynamique. Puis, le B12 devient la base de ses futurs modèles, par exemple le C18.

DÉVELOPPEMENT DE L'AUTONEIGE

Dans les années 1930, les routes du Québec n’étaient pas déneigées, ce qui isolait ainsi les communautés rurales. Les déplacements étaient lents et difficiles, surtout lors de tempêtes. Ce problème pousse alors des inventeurs, comme Joseph-Adalbert  Landry de Mont-Joli, à réaliser des prototypes de véhicules pouvant rouler sur la neige. Landry présente son prototype, qui est une Ford équipée de patins et d’une chenille souple, au salon de l’automobile de Montréal en 1924.

Dans les années 1930, les routes du Québec n’étaient pas déneigées, ce qui isolait ainsi les communautés rurales. Les déplacements étaient lents et difficiles, surtout lors de tempêtes. Ce problème pousse alors des inventeurs, comme Joseph-Adalbert  Landry de Mont-Joli, à réaliser des prototypes de véhicules pouvant rouler sur la neige. Landry présente son prototype, qui est une Ford équipée de patins et d’une chenille souple, au salon de l’automobile de Montréal en 1924.

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B7

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B12

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Les demandes grandissantes de véhicules civils seront freinées par la Seconde Guerre mondiale, ainsi que par les mesures de rationnement mises en place par le gouvernement canadien. La survie de l'entreprise est alors menacée mais le ministère des Munitions et des Approvisionnements demande alors à Bombardier de réaliser des modèles de véhicules de transport sur terrains enneigés pour les Forces canadiennes, qui pourraient, par exemple, être déployés en Norvège. Le B12 servira de base pour la conception de ces véhicules militaires.

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Cette contribution de véhicules spécialement adaptés à divers types de terrain lui permet de développer plusieurs brevets. Les Forces canadiennes passant une grande commande dans des délais très restreints, Bombardier est confronté à un nouveau problème puisque l’usine de Valcourt est trop petite pour satisfaire cette demande. Au lieu d'agrandir celle-ci, il fait appel à la sous-traitance, mettant à contribution la presque totalité des garages et petites usines de la région de Valcourt, ainsi que d'autres usines à Montréal, dont la firme Farand et Delorme. Joseph-Armand déménagera à Montréal afin de superviser la production. Pendant cette période, l’usine de Valcourt, tout en produisant des pièces pour remplir le contrat gouvernemental, fabrique un certain nombre d'autoneiges civiles.

SECONDE GUERRE MONDIALE

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APRÈS-GUERRE ET MOTONEIGE

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Après la guerre, le B12 connait une grande popularité. Il est utilisé dans plusieurs domaines, pour toutes sortes d’usages. Cependant, le gouvernement québécois finit par généraliser le déneigement des chemins ruraux et J.-Armand Bombardier doit élargir son entreprise. Il la diversifie en fabriquant des véhicules tous-terrains. Le Muskeg, véhicule créé pour l’industrie forestière et minière, en est un exemple.

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Insatisfait des fournisseurs de caoutchouc, Bombardier commence à fabriquer ses propres chenilles. Ceci rend possible la production de petites motoneiges pour une ou deux personnes lorsque des petits moteurs fiables et légers à quatre temps apparaissent dans les années 1950. Son fils Germain participe aussi à l’élaboration de ces véhicules. Le premier modèle fabriqué en série par Bombardier sort en 1959. Il est fait en acier et a un châssis d’une seule pièce. Sa transmission est manuelle, le moteur léger est à quatre temps et les skis sont en bois. Sa vitesse maximale est de 25 milles par heure (40 km/h). Durant les années suivantes, Bombardier apporte plusieurs modifications à ces modèles.

 

Après le décès de Joseph-Armand Bombardier en 1964, l’entreprise Bombardier Inc. se développe pour devenir une des multinationales les plus influentes dans l’industrie.

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Décès

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Joseph-Armand Bombardier meurt le 18 février 1964, des suites d'un cancer de l'estomac. Il est inhumé dans le cimetière de Valcourt.

BOMBARDIER SKY-DOO

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Afin de souligner le début des célébrations du 50e anniversaire des motoneiges Ski-Doo®, BRP lance un choix de moteurs plus propres et plus silencieux, ainsi que des plateformes de motoneige qui répondent à toutes les habitudes de conduite, tout en nous présentant les grands moments de son histoire.

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​La première motoneige de production a été fabriquée en 1959. Le nom Ski-Doo est alors devenu synonyme de plaisir hivernal et un nouveau sport est né. Au cours des 50 dernières années, l'entreprise a réinventé la motoneige à de nombreuses reprises. Toujours à la fine pointe de la technologie, elle a lancé de façon constante de nouvelles conceptions, des plateformes plus légères et des moteurs plus propres pour ses motoneiges Ski-Doo.

VIDÉOS SUR L'HISTOIRE DE BOMBARDIER

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